La 1ère partie - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran - 14/11/23

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C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle de Gaza et que ses combattants fuient vers le Sud. Une information impossible à vérifier alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, notamment de l’hôpital al-Chifa encerclé par l’armée israélienne. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l’ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à "protéger" l'établissement. L’armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l’hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols, sans pour autant apporter de preuves sérieuses. Un autre hôpital est également au cœur de l’actualité après que le porte-parole de l’armée israélienne a dévoilé des images de l’hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d’armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal. Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d’intenses négociations sous l’égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de "tergiverser" dans les discussions, évoquant la possible libération d’une centaine d'otages en échange d’une trêve humanitaire de cinq jours c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais "je pense que moins j'en parle, plus j'augmenterai les chances que ça se matérialise" a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News. Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l’escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais "jouait avec le feu". Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : "ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge". Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d'alertes dans le nord d'Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d'habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l'armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappe beaucoup plus en profondeur au Liban. Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l’État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d’attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d’Israël où l’ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l'Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l’armée israélienne d'"organisation terroriste" et a appelé les pays musulmans de se préparer à "armer les Palestiniens" si "les crimes de guerre" d’Israël se poursuivaient. Parallèlement l’agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région. Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l’Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C’est la troisième fois en moins de trois semaines que l’armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu’elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d’être à l’origine d’une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient. Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s'étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l’Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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