CDLA L'INVITE - CHARLOTTE CAUBEL - 09/02/23

C dans l'air - Podcast készítő France Télévisions

Kategóriák:

PORNO : PEUT-ON VRAIMENT PROTÉGER LES ENFANTS ? CHARLOTTE CAUBEL Secrétaire d'État chargée de l'Enfance La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) et l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) présenteront le futur dispositif, préparé depuis des mois avec le cabinet de Jean-Noël Barrot et celui de la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel. Il obligera les sites pornos à contrôler réellement l’âge de leurs utilisateurs dès septembre. Ce dimanche, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du Numérique a annoncé au Parisien que la France allait imposer un dispositif de certification de l'âge afin de bloquer l'accès aux sites internet pornographiques pour les mineurs. Actuellement, les sites pornographiques demandent à l’internaute de certifier son âge en entrant une date de naissance, ou même plus simplement en appuyant sur une case pour dire “Je suis majeur”. Ce dispositif intervient 5 mois après la publication d’un rapport sur la pornographie en France intitulé "L'enfer du décor", ou 4 rapporteures de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, ont présenté à la presse leur rapport sur l'industrie de la pornographie. Ce rapport est "totalement inédit", puisqu'aucune "institution française ne s'est jamais penchée sur l'industrie pornographique". “L’enfer du décor” a révélé que L’âge moyen de la première consultation d’un site porno est de 11 ans. Pour Laurence Rossignol, la vice-présidente socialiste du Sénat, “la pornographie colonise nos cerveaux et colonise l’imaginaire de la sexualité, particulièrement chez les adolescents. La loi, qui impose aux sites d’empêcher l’accès des mineurs, doit être enfin respectée”. En France, l’Arcom estime que 19,3 millions de personnes consultent des contenus « X » en ligne, les mineurs représentant 12 % de cette audience. Et 2,3 millions de mineurs sont concernés chaque mois. Si le ministère de la Santé fait remarquer qu'il "n’a jamais été aussi facile pour les mineurs d’accéder à des contenus pornographiques, de manière délibérée ou accidentelle", il s'agit d'une situation "pas toujours connue des parents". Et pour cause, "seulement 7% d’entre eux estiment que leurs enfants regardent de la pornographie au moins une fois par semaine". Pire, “un jeune sur deux affirme être tombé dessus par hasard", toujours selon le ministère de la Santé

Visit the podcast's native language site